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La municipalité

L'histoire

 

La municipalité de Saint-David-de-Falardeau fut fondée en 1948 et connaît depuis plusieurs années une consolidation soutenue.

Municipalité Saint-David-de-Falardeau

Elle est située à 20 km au nord de l’arrondissement de Chicoutimi. Son territoire compte plus de 379 kilomètres carrés occupés par 2800 résidents permanents et plus de 4000 résidents saisonniers. La municipalité abrite plus de 1000 chalets dont près de 500 situés uniquement au village alpin de la station de ski «Le Valinouët ». L’activité économique est surtout caractérisée par la transformation et la mise en valeur des produits forestiers et par la présence de plusieurs activités récréo-touristiques. Centrales hydroélectriques, scierie, usine de rabotage, bleuetière, service aérien, transport routier et services de proximité enrichissent et confirment son dynamisme. Sa neige d’une qualité exceptionnelle et ses nombreuses étendues d’eau calme font de Saint-David-de-Falardeau un paradis pour les amateurs de plein-air, autant en été qu’en hiver.

Pour visualiser la carte routière, cliquez ici.

Population : 2 793 habitants

Antoine-Sébastien Falardeau

Le nom de la municipalité rend hommage au peintre canadien-français, Antoine-Sébastien Falardeau, personnage reconnu pour ses répliques d'œuvres d'art.    Il est né le 13 août 1822 de Joseph Falardeau et d'Isabelle Savard de Cap-Santé, près de Québec.  Il quitte très tôt la maison familiale pour Québec où il étudie la peinture avec M. Fassio.

Il quitte le Canada en novembre 1846 pour Florence, en Italie.  Reconnu pour ses répliques d'œuvres d'art, il fut nommé membre honoraire de l'Académie des Beaux-Arts de Parme.  Il épousa Florence Catherine, fille du marquis Manucci-Benincasa, de Montisi.

 

En 1889, il se noie avec son cheval, celui-ci ayant pris peur en entendant un train.  Il était alors âgé de 67 ans.

 

C'est en l'honneur de ce grand peintre, d'origine canadienne, que notre paroisse porte le nom de Saint-David-de-Falardeau.

Peintre Antoine-Sébastien Falardeau

Portrait du peintre Antoine-Sébastien Falardeau

Source : Normes et procédures archivistiques des Archives nationales du Québec, 4e éd., Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1992, p. 105 (règle 302).

Curé David Roussel Falardeau

Abbé David Roussel 

Source : Normes et procédures archivistiques des Archives nationales du Québec, 4e éd., Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1992, p. 105 (règle 302).

Curé David Roussel

Il rend également hommage au curé David Roussel, fondateur en 1889 de la Société de colonisation Roussel.  Curé à Sainte-Anne de Chicoutimi et très actif en matière de colonisation, il vint plusieurs années célébrer la messe pour les quelques familles établies dans la région.  Le curé Roussel fut responsable de l'arrivée des premiers colons à Canton Falardeau.  C'est en 1931, après la construction de Chûte-aux- Galets, que la colonisation prit son essor par l'octroi de 82 lots.

La première phase de colonisation pour Falardeau est faite en 1887 par la Société de colonisation de l’abbé David Roussel. L’objectif de l’abbé Roussel, alors curé de Sainte-Anne, était d’inciter les habitants les plus démunis de la paroisse à ouvrir de nouveaux lots au lac Clair et au lac Charles. C’est la crise économique au début des années 1930 qui va déclencher le deuxième mouvement de colonisation. Plusieurs familles vont arriver pour s’établir le 20 juillet 1931. La paroisse de Saint-David-de-Falardeau est créée officiellement en 1937. Le choix de l’emplacement de l’église pour la nouvelle paroisse va susciter bien des discussions.

 

Finalement, c’est l’un des citoyens, Pitre Tremblay, qui va régler le problème et décider par le fait même de l’emplacement du village de Falardeau, en donnant un vaste terrain qui permet d’ériger la nouvelle église, le presbytère et le cimetière et qui accueillera par la suite le couvent, la patinoire et le terrain de jeu.

Mgr Victor Tremblay Falardeau
Armoiries Sain-David-de-Falardeau

Monseigneur Victor Tremblay

 

Par Antoine Tremblay — Blogue de la famille Tremblay, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12370171

En mars 1963, monseigneur Victor Tremblay créa les armoiries de Saint‑David-de-Falardeau.  Celles-ci ne sont plus utilisées depuis plusieurs années.  Les explications vont comme suit:

 

Blason :De sinople à la houlette et au pinceau d’argent posés en sautoir et accompagnés de deux fleurs de lys une en chef et l’autre en pointe; au chef du drapeau saguenéen.

 

Devise : Dans la paix

Explications : Le champ de l'écu est de sinople (vert) et sans division.  Le vert est la couleur caractéristique du territoire de la municipalité: montagne et champs.  Il est sans division pour indiquer que la municipalité est une unité dont la sollicitude et les responsabilités s'étendent à tout le territoire.

 

Le symbole est formé de deux éléments associés qui traduisent les deux désignations de la localité; un pinceau, qui rappelle le peintre Antoine-Sébastien Falardeau, dont le territoire porte le nom; une houlette, qui rappelle l'ermite saint David, patron de la paroisse.  Ces deux pièces sont posées en sautoir pour signifier que ces deux noms sont associés pour former celui de la municipalité.

 

Deux fleurs de lys accompagnent le symbole pour indiquer le caractère canadien-français de la population et celui de la municipalité, qui est une institution dont l’origine et les pouvoirs relèvent de l’État dit « province » de Québec.

 

Le drapeau régional du Royaume du Saguenay placé au chef est là pour situer la municipalité aux points de vue géographique, économique, social et religieux.

 

La devise, "Dans la paix", exprime la condition idéale que les chefs et les citoyens de la municipalité doivent et veulent réaliser pour assurer la prospérité commune, qui est le but de l'institution civile. (Le Soleil, 21 mai 1963).

 

Ces armoiries sont uniques et parfaitement conformes aux règles de l’art héraldique.

 

Quelques précisions :

 

Les dimensions de l’écu sont : 7 mesures de largeur sur 8 de hauteur (la pointe en plus).

 

La hauteur du chef est : 1/7 de la hauteur de l’écu.

 

Dans le dessin sans couleurs, sinople (vert) est indiqué par des hachures obliques partant du sommet à gauche et allant au bas vers la droite; gueules (rouge) est indiqué par des hachures verticales; or est indiqué par du pointillé; argent reste en blanc.

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